Hypertrophie de la Prostate : vision et recommandations ayurvédiques pour retrouver du confort durablement.

La qualité de vie des hommes, leur énergie  peut être clairement altérée par une hypertrophie de la prostate, provoquant des mictions fréquentes en journée et pendant la nuit. En France,  selon une étude de 2004, faite auprès de 33 077 patients âgés de 55 à 70 ans, 57,5 % présentaient une hypertrophie prostatique bénigne (HPB).  

 

Il est dommage pour les hommes de laisser cette hypertrophie qui est en partie naturelle - la prostate a une tendance  à grossir avec l'âge - amoindrir leur qualité de vie, leur liberté d'action alors même que des solutions simples et naturelles existent.

 

Petit rappel, de la forme d’une noix, la prostate est située directement sous la vessie et entoure une partie de l’urètre, le tube qui draine la vessie. La prostate sécrète la substance laiteuse contenue dans le sperme et qui protège et nourrit les spermatozoïdes et lubrifie l’urètre.

 

 > LES DIFFERENTS STADES DE L'HYPERTROPHIE SELON L' AYURVEDA : AGIR LE PLUS TÔT POSSIBLE

 

Souvent, ce sont les levers nocturnes répétés ou l’affaiblissement du jet urinaire qui signalent les premiers signes d’une hypertrophie bénigne de la prostate. En Ayurvéda, ces signes correspondent au stade 3 du développement de la pathologie. C'est à ce moment qu'il est le plus opportun d'agir car il est alors simple de faire disparaître les symptômes en rééquilibrant le dosha causal associé à la prise de plantes très efficaces pour réduire la taille de la prostate. C’est également à ce stade que la médecine allopathique prescrit des médicaments et parfois aussi de la phytothérapie.

 

Si la prostate continue de grossir, elle va comprimer l'urètre et gêner l'écoulement normal de l'urine. Cela entraîne des mictions de plus en plus difficiles, souvent douloureuses, ainsi que des douleurs après l’éjaculation. Ce tableau clinique correspond au stade 5 de la maladie en Ayurvéda, où un retour en arrière devient plus complexe. Le traitement nécessitera alors plus de temps et d'efforts

 

C'est à ce stade, que les urologues, lorsque les médicaments n’apportent pas les résultats espérés,  proposent généralement une résection transurétrale de la prostate (RTUP). Cette intervention consiste à retirer chirurgicalement les parties de la prostate qui obstruent le canal urinaire. Elle permet un soulagement rapide des symptômes, avec peu de risques (principalement des saignements ou des infections). En revanche, cette intervention entraîne fréquemment une éjaculation rétrograde, c’est-à-dire l'absence de sortie du sperme lors de l’orgasme, ce qui peut perturber certains hommes sur le plan sexuel ou psychologique(1).

 

Dans un stade encore un peu plus avancée, une hypertrophie de la prostate peut amener à des complications : infections des voies urinaires, une rétention urinaire aiguë (lorsque la vessie est obstruée, ce qui rend la miction impossible), des calculs vésicaux et des lésions rénales.

 

En résumé, il ne faudrait pas attendre la soixantaine et l’apparition des symptômes pour se soucier de la santé de sa prostate. En Ayurvéda, une bonne hygiène de vie, une alimentation adaptée à sa constitution et la prise occasionnelle de plantes régénérantes de la prostate peuvent facilement éviter cette hypertrophie.

 

L’exemple d’Antoine est parlant, et je vous en partage ici le témoignage :

."Âgé de 55 ans, cela fait quelques années que je suis gêné par une hypertrophie bénigne de la prostate. La médecine occidentale considère ce mal comme «normal» et ne s'intéresse pas aux causes : la «solution» proposée consiste en une opération chirurgicale non dépourvue d'effets secondaires. Peu satisfait de cette approche je me suis tourné vers Gwenaëlle. 


Ensemble nous avons passé en revue mes pratiques de vie : alimentation, profession, activités physiques, sommeil, etc. Afin d'équilibrer mon dosha, Gwenaëlle m'a conseillé quelques ajustements à mes routines quotidiennes, notamment le rythme des repas, des exercices de yoga et de pranayama, des temps de nettoyage pour compenser le temps passé face à mon écran d'ordinateur. Gwenaëlle m'a également recommandé des plantes connues pour réduire l'hypertrophie de la prostate et réguler la sphère urinaire, et a su trouver des producteurs en France proposant des produits de qualité à un tarif très compétitif. 

Six mois plus tard l'évolution est nette. Je me lève moins souvent la nuit pour uriner, les envies pressantes sont plus rares et je sais mieux les gérer. Je sens que cela peut encore progresser et que je pourrais bientôt «oublier ma prostate». Autre bénéfice, j'ai nettement réduit mon budget en tablettes de chocolat – je dois admettre que j'en faisais une consommation un peu excessive." 

 

(1) https://www.prostate.fr/hypertrophie-de-la-prostate/traitements/

 

> LES DIFFERENTES MANIFESTATIONS SUIVANT LE DOSHA CAUSAL

 

Selon l’Ayurvéda, l’hypertrophie de la prostate résulte d’un déséquilibre progressif, qui s’installe silencieusement au fil du temps et se manifeste avec l’âge. Comme pour toute pathologie dans cette médecine traditionnelle, c’est le déséquilibre d’un ou plusieurs doshas, provoqué par un mode de vie ou une alimentation inadaptés, qui constitue la cause profonde de la maladie. L’approche thérapeutique vise donc à rééquilibrer le dosha perturbé, plutôt qu’à simplement traiter les symptômes.

 

À partir des symptômes ressentis par la personne, ainsi que d’une analyse de son alimentation, de son hygiène de vie et de ses habitudes quotidiennes, le praticien ayurvédique pourra identifier le dosha à l’origine du déséquilibre prostatique. Cette compréhension permettra alors d’établir une stratégie thérapeutique individualisée, intégrant des recommandations ciblées et le choix de plantes médicinales appropriées.

 

Si le vieillissement naturel est un facteur inévitable, l’Ayurvéda rappelle que le mode de vie et l’alimentation jouent un rôle tout aussi déterminant, voire supérieur. Heureusement, la nature offre à la fois aux hommes et aux femmes des plantes dites Rasayana(2), véritables reconstituants profonds, qui contribuent à revitaliser les systèmes urinaires et reproducteurs, et à préserver leur bon fonctionnement sur le long terme.

 

  • Hypertrophie de type Vata

Le stress et l’anxiété, omniprésents dans nos modes de vie modernes, ont un impact direct sur la santé de la prostate. En Ayurvéda, ces facteurs perturbent le bon fonctionnement d’Apana Vayu, le sous-dosha de Vata responsable des fonctions d’élimination du corps, et donc des mictions. 

 

Quand Vata est impliqué, les symptômes peuvent être variables d'un jour à l'autre, le jet urinaire est irrégulier, saccadé avec une sensation de blocage. A un stade plus avancé, on observe souvent une rétention urinaire partielle, une sensation de vidange incomplète, une sensation d’assèchement, des envies fréquentes mais inefficaces, ainsi que des douleurs au niveau du périnée ou après l’éjaculation.

 

Ce type de tableau clinique témoigne d’un blocage à la fois mécanique et nerveux, typique d’un excès de Vata, qui perturbe la coordination normale des muscles pelviens et du système nerveux autonome impliqué dans la miction.

  • Hypertrophie de type Pitta

Les symptômes liés à un déséquilibre de Pitta sont souvent constants et bien définis : une sensation de brûlure lors de la miction, un jet urinaire affaibli, et, à un stade plus avancé, un écoulement goutte à goutte, des douleurs à l’éjaculation et une chaleur pelvienne marquée. Ce tableau peut aussi s’accompagner d’infections urinaires. 

 

Dans notre société qui valorise la performance et l’intensité, beaucoup d’hommes, arrivés à la cinquantaine, ont du mal à ralentir le rythme. Ils continuent à solliciter leur corps avec la même exigence qu’à 35 ans, voire davantage, mettant le dosha Pitta en excès. Derrière cela se cache parfois une peur non consciente de vieillir, de perdre leur vitalité ou leur puissance.

 

Sur le plan ayurvédique, c’est Pitta qui, en excès, favorise l’inflammation, l’irritation et la congestion vasculaire,  favorisant peu à peu l'hypertrophie.

  • Hypertrophie de type Kapha

Les symptômes liés à un déséquilibre de Kapha sont généralement lents à s’installer mais persistants. On observe une douleur sourde, accompagnée d’une sensation de lourdeur ou de gonflement dans la région pelvienne, ainsi qu’un débit urinaire réduit, qui allonge le temps de miction. À un stade plus avancé, l’écoulement peut devenir goutte à goutte, sans douleur marquée mais avec un inconfort diffus et constant.

 

Ce tableau est caractéristique d’un excès de Kapha, qui favorise la prolifération tissulaire, l’œdème et la stagnation des fluides, en particulier lymphatiques. Il en résulte une hypertrophie progressive de la prostate.

 

Il est important de noter qu'un homme peut tout à fait ressentir des symptômes à la fois Vata et Pitta, ou Pitta et Kapha, ou Vata et Kapha si deux des doshas sont en déséquilibre.

 

 

> LES DIFFERENTS FACTEURS CAUSAUX

  • Hygiène de vie 

- Trop de sédentarité et notamment une position assise trop longue au cours de la journée. Les bureaux assis/debout peuvent permettre de réduire cette pression sur la prostate. 

- La suppression de l'envie d'uriner qui va au fil du temps  irriter la prostate.

- Le stress, la pression, la peur, l'anxiété comme évoqué précédemment.

  • Alimentation 

- Le manque d'hydration qui va assècher le corps et notamment le système urinaire.

- L'excès d’alcool ou de boissons contenant de la caféine mais aussi les  boissons pétillantes contenant du C02 qui vont augmenter Vata. L’alcool augmente de manière anormale la production d’urine, ce qui aggrave du même coup les doshas Vata et Pitta.

- Les mauvaises associations alimentaires qui vont surchargée l'urine d'Ama - nourriture mal digérée - et au fil du temps perturber le système urinaire, l'irriter et perturber la prostate.

- Une alimentation non biologique polluée par les pesticides, les perturbateurs endocriniens. Les études sont moins documentées que dans le cas des cancers de la prostate où des liens de causalité ont été clairement démontrés.

 

> L'APPROCHE AYURVEDIQUE

 

Le praticien en Ayurvéda commence donc par une analyse approfondie afin d’identifier les causes du déséquilibre ainsi que le ou les doshas concernés. Sur cette base, il proposera un accompagnement personnalisé comprenant :

  • des ajustements alimentaires et des recommandations en matière d’hygiène de vie ;

  • l’usage d’une ou plusieurs plantes Rasayana, disponibles en France, à prendre pendant une durée de 3 à 6 mois si l’hypertrophie est ancienne et bien installée.

Les plantes Rasayana sont reconnues en Ayurvéda pour leur capacité à nourrir et renforcer Rasa Dhatu, c’est-à-dire le fluide nutritif fondamental du corps, ainsi que sa circulation. Elles ont des effets à la fois régénérants et toniques : lourdes, constructives, mais aussi piquantes et stimulantes, ce qui favorise une bonne circulation et prévient la congestion des tissus.

 

Parmi elles, Serenoa repens — aussi connue sous les noms de Sabal ou Saw palmetto — est particulièrement indiquée. Elle combine une action douce, régénérante avec une stimulation légère. Elle aide à réduire le volume des tissus prostatiques hypertrophiés, sans interférer avec le système hormonal. En fonction de la constitution individuelle de la personne (prakriti), on associera souvent cette plante à une autre, afin d’amplifier les effets bénéfiques.

 

Une autre plante fréquemment utilisée est Tribulus terrestris, un puissant régénérant du système uro-génital. Il soutient le bon fonctionnement des reins, de la vessie et de la prostate. Tribulus est également un précurseur naturel de la progestérone, participant à l’équilibre du système reproducteur masculin.

  

Bien que ces recommandations ayurvédiques ciblent évidemment la prostate et le système urinaire, elles ont un impact bien plus large : elles contribuent à renforcer globalement la vitalité et la santé des hommes de plus de 50 ans, tout en prévenant d’autres pathologies plus graves. Il est important de rappeler qu’il n’existe pas de lien direct de causalité entre hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) et cancer de la prostate. En revanche, certains facteurs de risque communs, notamment environnementaux — comme l’exposition aux pesticides — peuvent influencer les deux pathologies.

 

En conclusion, Messieurs : écoutez votre prostate ! Elle vous informe d’un déséquilibre intérieur et que c’est le moment de ramener plus d’harmonie entre vos doshas, par des changements simples mais durables dans votre mode de vie.

 

Et pour finir, voici deux témoignages d’hommes — venus à ma rencontre à l’invitation de leurs épouses — qui ont accepté de partager leur expérience…

 

"Parfois les hommes sont plus sceptiques que les femmes sur les bienfaits de l Ayurveda. Il faut donc dépasser les préjugés. Grâce à l accompagnement de Gwenaelle je profite des bienfaits de la sagesse et des plantes ayurvédiques."  

 

"Excellent diagnostic, prescription très efficace pour tout ce qui concerne nos problèmes masculins, l’amélioration urinaire est rapide, la prostate la remercie ! le reste aussi."

 

Je vous remercie de votre attention. Gwenaëlle Mellier. Juillet 2025

 


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